UDC Jura exclut Pierre-Alain Droz, député suppléant pro-bernois, et les enjeux pour le parlement jurassien

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UDC Jura exclut un député suppléant pro‑bernois

Suite au refus d’assister à l’intronisation du futur président socialiste du Parlement jurassien et aux querelles internes qui ont suivi, Pierre-Alain Droz a refusé de démissionner, ce qui a conduit l’UDC Jura à l’exclure.

Le Prévôtois devient ainsi suppléant indépendant, sans appartenance à un groupe parlementaire. Cette configuration réduit fortement ses possibilités d’intervention lors des débats.

Lors d’un entretien diffusé mardi dans l’émission 12h45, il a décrit ce cadre comme une opportunité de s’exprimer de manière autonome, notamment via des interpellations et des questions ne nécessitant pas de développement.

Une épine dans le pied de l’UDC Jura

Pour l’UDC Jura, la situation représente une difficulté notable à l’approche de la prochaine législature. Le comité a pris les devants en constatant les positions pro‑bernoises du député suppléant.

Pour Alain Koller, président cantonal, la situation est « regrettable », mais il estime qu’il vaut mieux agir rapidement et trancher la question plutôt que de la laisser mijoter.

Un suppléant indépendant sans groupe parlementaire

Pierre-Alain Droz assurera le rôle de suppléant en tant qu’indépendant, sans affiliation à un groupe parlementaire. Ses possibilités d’intervention seront donc limitées.

Le secrétaire général du Parlement, Fabien Kohler, précise: il pourra déposer des questions écrites à titre individuel. En revanche, pour les autres interventions nécessitant un développement à la tribune — telles que les motions, les postulates ou les interpellations — il faut qu’il bénéficie de la cosignature d’au moins un député.