Réforme du cursus agricole suisse dès 2026
Le nouveau cursus menant au Certificat fédéral de capacité d’agriculteur, validé au printemps par le SEFRI, sera profondément remanié et structuré autour de deux années communes suivies d’une troisième dédiée à une orientation. Pour les candidats qui le souhaitent, une quatrième année optionnelle offrira une seconde orientation.
Objectifs et cadre général
Cette réforme vise à mieux refléter la diversité du territoire et l’évolution rapide du secteur agricole. Le nouveau système permet davantage de choix et d’adaptation, tout en préservant une base de compétences générales commune à tous les agriculteurs. La spécialisation permet ensuite d’affiner son parcours, explique Loïc Bardet, président d’AgriAliForm, l’organisation faîtière du champ professionnel.
Les six orientations professionnelles
Les orientations proposées couvrent six filières: grandes cultures, production bovine, production porcine, aviculture, production végétale biologique et économie alpestre.
La nouvelle orientation « économie alpestre et agriculture de montagne » s’adressera d’abord aux jeunes issus des régions d’altitude, mais restera ouverte à tous. Toutefois, toutes les écoles ne pourront pas proposer cette option en raison des effectifs et des moyens disponibles. En Suisse romande, cela ne devrait être le cas que pour une ou deux écoles.
Au-delà de la structure, le contenu de la formation évoluera aussi en profondeur. Un accent renforcé sera mis sur la durabilité, la gestion économique, la communication et les technologies numériques. Les apprentis apprendront à manier aussi bien la faucheuse que les outils de gestion de données.
