Netanyahu : un État palestinien serait un « suicide national » lors d’un discours à l’ONU

Monde

Contexte et réponses internationales

Lors d’un discours prononcé à l’ONU, le Premier ministre israélien a réaffirmé son refus des accusations de génocide dans la bande de Gaza et a adressé des critiques virulentes à l’encontre de certains pays occidentaux, notamment la France, qui ont reconnu l’État de Palestine lors d’un sommet consacré à l’avenir de la solution à deux États.

Il a affirmé que ces pays avaient « cédé » au Hamas, suggérant que cela « paie » les actes violents. Il a aussi averti que Israël ne permettra pas d’imposer un État terroriste et a déclaré qu’un suicide national ne serait pas commis, même si certains médias et foules pro-Palestine réclament le sang d’Israël, qualifiant ces critiques de « mensonges antisémites ».

Un sommet sur la solution à deux États et les réactions au niveau international

A l’occasion d’un sommet organisé par la France et l’Arabie saoudite sur l’avenir de la solution à deux États vivant côte à côte en sécurité, une dizaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, ont formellement reconnu l’État de Palestine, provoquant la réaction d’Israël.

Des haut-parleurs ont été installés dans la bande de Gaza afin que les otages détenus par le Hamas puissent entendre le discours, selon le Premier ministre. À l’issue de son allocution, il a adressé un message direct aux otages, en hébreu puis en anglais: « nous ne vous avons pas oubliés; le peuple d’Israël est avec vous. Nous ne vous laisserons pas sans retour à la maison ».

Déroulement à l’ONU et réactions dans la salle

Le discours a été accueilli par des applaudissements de partisans et par des huées de plusieurs délégations qui ont quitté l’Assemblée générale de l’ONU pendant son allocution.

Sur le front militaire, le Premier ministre a déclaré que nous voulons finir le travail contre le Hamas aussi vite que possible dans Gaza, après près de deux années de conflit. Il a salué le soutien du président américain, Donald Trump, tout en restant discret sur la situation en Cisjordanie occupée.

Manifestations et contexte politique

À New York, des centaines de personnes ont manifesté contre Benjamin Netanyahu. Parallèlement, la perspective d’un nouveau plan américain sur le conflit alimente les espoirs de paix, présenté cette semaine par Donald Trump à des pays arabes et musulmans.

Par ailleurs, le parquet international poursuit des charges contre le Premier ministre, qui est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.