Netanyahu ordonne des frappes immédiates sur Gaza après une réunion de sécurité

Monde

Décision militaire et premières frappes

Suite à une réunion axée sur la sécurité, le Premier ministre Netanyahu a ordonné à l’armée de mener des frappes puissantes dans la bande de Gaza, selon le communiqué publié par le bureau du dirigeant israélien.

Le porte-parole de la Défense civile de Gaza a ensuite indiqué que l’armée israélienne avait mené au moins trois frappes aériennes sur le territoire palestinien. Des témoins ont rapporté que des dommages ont touché la cour de l’hôpital al-Chifa, dans l’ouest de la ville de Gaza, ainsi que la rue Abou Hassira et le quartier d’al-Zeitoun.

Bilan partiel et localisation des dommages

Dans le sud du territoire, cinq civils ont été tués après qu’une frappe a touché un véhicule civil à Khan Younès, selon le porte-parole de la Défense civile.

Un bombardement visant un appartement a fait deux morts, dont un enfant, et blessé plusieurs personnes dans le quartier Amal, à l’ouest de Khan Younès.

Quatre personnes ont été retrouvées après des frappes aériennes visant une maison dans le quartier Sabra, avec des blessés signalés parmi des femmes et un nourrisson, selon la même source.

Contexte sur les otages et les suites du cessez-le-feu

Le Hamas a annoncé le report de la remise à Israël d’une dépouille d’otage retrouvée dans un tunnel situé dans le sud de Gaza, expliquant que cette décision était liée à l’ordre de frapper la bande de Gaza et à des accusations de violations de la trêve, selon les Brigades Ezzedine al-Qassam.

Selon la première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, le Hamas avait libéré au 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023 et devait restituer 28 corps de captifs. À cette date, 15 dépouilles avaient été rendues, le Hamas invoquant des difficultés pour localiser les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne.

Réactions et points de divergence

Le vice-président américain a estimé que le cessez-le-feu à Gaza tenait, tout en reconnaissant la possibilité de petits accrochages. Il a ajouté que le Hamas ou une autre entité aurait attaqué un soldat israélien, mais il pensait que la paix soutenue par l’administration du président Trump pourrait se maintenir.

Réactions officielles et accusations croisées

L’annonce de Netanyahu est intervenue après qu’Israël a accusé le Hamas d’avoir violé l’accord de cessez-le-feu, le mouvement islamiste ayant restitué des restes d’un otage et partiellement la dépouille, provoquant l’indignation des proches des otages et des autorités.

La porte-parole du gouvernement a déclaré que l’action se déroulait en pleine coordination avec les États-Unis, avec le président Trump et son équipe.

Le ministre de la Défense israélien, Israel Katz, a affirmé que le Hamas avait attaqué des troupes dans la bande de Gaza, qualifiant cela de violation de l’accord concernant le retour des corps des otages et laissant entendre que le groupe en subirait les conséquences.

De son côté, le Hamas a démenti toute implication dans l’attaque évoquée et a réaffirmé son engagement envers l’accord de cessez-le-feu avec Israël, précisant qu’il n’avait aucun lien avec la fusillade de Rafah.

Report de la remise d’une dépouille et réaction du Hamas

Le Hamas a annoncé le report de la remise d’une dépouille d’otage retrouvée dans un tunnel du sud de Gaza, évoquant l’ordre du Premier ministre israélien de frapper la bande de Gaza et qualifiant cette action de violation de la trêve.

Les Brigades Ezzedine al-Qassam ont précisé qu’une escalade israélienne entraverait les recherches et la récupération des corps.

Contexte du cessez-le-feu et bilan des otages

Dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, le Hamas avait libéré au 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants qu’il détenait à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023. L’organisation devait également restituer 28 corps de captifs, mais n’en avait rendu que 15 à cette date, invoquant des difficultés pour localiser les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne.