ICE et le cadre institutionnel
Selon Ludivine Gilli, des pratiques brutales seraient utilisées pour faire peur et dissuader les personnes en migration d’arriver aux États‑Unis, dans le cadre de l’agence ICE (Immigration and Customs Enforcement).
Créée après les attentats du 11 septembre 2001, l’agence emploie environ 20 000 agents à ce jour et mène des interventions dans divers lieux publics.
Des méthodes décrites comme brutales et ciblées
Selon les informations recueillies, ICE traque des personnes immigrées sur leur lieu de travail, dans les hôpitaux ou les tribunaux. Des agents masqués forceraient parfois les portes d’entrée ou briseraient les vitres de véhicules avec la matraque.
Detention et conditions de vie
Les personnes arrêtées peuvent être détenues dans des lieux qualifiés de « hautement symboliques », comme Guantánamo. Les conditions de vie dans les centres de détention seraient « inhumaines », selon Ludivine Gilli. Fin octobre/début novembre, environ 66 000 personnes étaient enfermées dans ces centres, chiffre qualifié de record par l’experte.
Analyses et contextes
Selon Ludivine Gilli, « ce que l’on constate, c’est que l’arrestation est systématique et bien souvent réalisée au faciès ». Stephen Miller, conseiller et figure de l’administration Trump, serait à la manœuvre d’une politique visant à « renouer avec un passé idéalisé des États‑Unis, où la majorité de la population était blanche et chrétienne ».
Objectifs, impact et résistance
Au‑delà de la description des méthodes, l’article s’interroge sur l’objectif poursuivi et sur les initiatives de résistance qui s’organisent face à ICE et aux autres agences fédérales impliquées.
Ce dossier s’appuie sur les éléments présentés dans l’épisode du Point J intitulé Qu’est‑ce vraiment l’agence ICE ?, produit par Camille Degott et l’équipe du Point J. Vous pouvez écouter l’épisode intégral pour mieux comprendre ces mécanismes et enjeux.
