CFF : Vincent Ducrot menacé après l’attribution du contrat Siemens

Suisse

Contexte du choix du constructeur et réactions publiques

Des auteurs anonymes ont adressé des menaces au PDG des CFF, Vincent Ducrot, après que l’entreprise a décidé d’attribuer le contrat à Siemens plutôt qu’à Stadler Rail. L’information est révélée par le SonntagsBlick ce week-end. Le journal indique que Ducrot aurait été accusé de trahison et aurait bénéficié d’une protection rapprochée pendant plusieurs jours. Les CFF et Fedpol n’ont pas souhaité commenter publiquement la situation.

Réactions et position des responsables

Les CFF indiquent que la fonction de CEO est exposée, comme celle d’autres dirigeants économiques ou politiques. Ils ajoutent que, dans le cadre de décisions controversées, certaines réactions doivent être prises au sérieux.

Éléments historiques

Le SonntagsBlick rappelle qu’un cas similaire s’était produit en 2008 lorsque le prédécesseur de Vincent Ducrot, Andreas Meyer, avait été menacé après la fermeture d’ateliers dans le Tessin.

Attribution du contrat Siemens et implications

L’attribution du marché à Siemens a suscité de fortes réactions dans le milieu politique. Stadler Rail, écarté pour ce contrat évalué à 2 milliards et 116 trains supplémentaires, envisage des actions juridiques. Les CFF soulignent que la loi sur les marchés publics les obligeait à retenir l’offre la moins chère, ce qui correspondait à Siemens. Les CFF précisent aussi que ce n’était pas une compétition serrée et que le prestataire ayant obtenu le meilleur score global selon les critères acceptés par tous a été retenu.