Marzella met fin à une aventure née à l’école
Marzia Celii et Ella Malherbe, duo Marzella, annoncent ce soir leur dernier concert à l’Amalgame d’Yverdon-les-Bains. Un spectacle d’adieu, mais pas d’adieu définitif, qui promet des rires, des chants et des émotions et qui conclura un parcours entamé en 2009, dans ce lieu où tout a commencé il y a seize ans.
Un chemin partagé entre rêves et découvertes
Les deux artistes, qui se sont rencontrées à l’école et ont poursuivi leur collaboration, évoquent les rêves qui les ont guidées: « devenir chanteuses, prendre place sur scène et écrire de la musique », précise Marzia Celii dans l’émission Vertigo du 6 novembre. Ella Malherbe rappelle aussi qu’avoir tourné au Montreux Jazz était un rêve d’enfance devenu réalité, et que des expériences comme partir en tournée, diffuser leur musique à la radio ou passer à la télévision comptent parmi les moments marquants.
Des souvenirs forts sur scène
Leur univers musical est nourri par leurs origines — italiennes pour l’une et irlandaises pour l’autre — et par leur formation à Londres. Les souvenirs reviennent: les répétitions dans la chambre, la première audition, puis le premier concert à l’Amalgame. Ella Malherbe évoque l’émotion du moment: voir le public, les jeux de lumière qui les éblouissent et les silhouettes présentes, et se dire que l’on ne peut plus vivre sans cela.
Vers l’avenir, ensemble et séparément
Le départ du duo s’explique par le besoin de se découvrir individuellement comme artistes. Ella Malherbe explique: « Le feu n’était plus là. Autant arrêter maintenant plutôt que de prolonger la pause inutilement », et Marzia Celii ajoute que c’est une étape vers la suite de leurs carrières, sans exclure de futures collaborations.
Nouvelles perspectives et ouverture à l’avenir
Les deux musiciennes souhaitent explorer de nouvelles voies tout en restant ouvertes à des projets ponctuels, notamment dans la composition de musiques de film. « Si des opportunités se présentent, elles motivent et s’accordent avec nos envies », affirme Marzia Celii.
Propos recueillis par Pierre Philippe Cadert
