Affaire Epstein : le Congrès américain convoque l’ancien prince Andrew à témoigner

Contexte et convocation du Congrès

Selon le Washington Post, seize membres démocrates de la commission de surveillance de la Chambre des représentants ont adressé, jeudi, une lettre au frère du roi Charles III dans le cadre de l’enquête sur Jeffrey Epstein, qui s’était donné la mort en prison en 2019.

Documents publiés et démarche de transparence

Début septembre, la commission avait publié un document regroupant 33 000 pages liées à Epstein, dans une volonté de transparence complète, alors que l’administration Trump refuse de communiquer le dossier sur l’affaire.

Objectifs de l’enquête et demande de coopération

La lettre précise que la commission cherche à identifier les complices et les facilitateurs éventuels de M. Epstein et à comprendre l’étendue de ses activités criminelles. Les éléments bien documentés à votre encontre, ainsi que votre amitié de longue date avec Epstein, suggèrent que vous pourriez détenir des informations pertinentes pour l’enquête. Dans l’intérêt de la justice pour les victimes de Jeffrey Epstein, nous vous demandons de coopérer à l’enquête de la commission.

Réactions et contexte à la suite

Robert Garcia, démocrate californien et signataire, a déclaré au Washington Post que « les hommes riches et puissants ont échappé à la justice bien trop longtemps ». Il a ajouté que l’ancien prince Andrew a aujourd’hui l’occasion de dire toute la vérité et de rendre justice aux victimes.

Suhas Subramanyam, lui aussi signataire, a affirmé que s’il est innocent, il pourra le démontrer ; dans le cas contraire, l’enquête le mettra au jour et les victimes obtiendront justice.

Éléments personnels et conséquences

Pris dans l’affaire Epstein en raison de liens avec l’ancien financier et des accusations portées par Virginia Giuffre, Andrew Mountbatten-Windsor a été déchu de ses titres royaux. Son frère, le roi Charles III, a engagé une procédure formelle pour retirer tous ses titres et honneurs restants. Andrew a également été sommé de quitter Royal Lodge, la résidence d’État qu’il occupait à Windsor.