Enfants blessés de Gaza: le Conseil d’État fribourgeois sous pression pourrait revoir sa position

Fribourg

Contexte et enjeux

Le canton de Fribourg est confronté à une question humanitaire sensible relative à l’accueil d’enfants blessés originaires de Gaza. Le Conseil d’État pourrait envisager une révision de sa position ; en l’absence de volte-face, Philippe Demierre, conseiller d’État UDC en charge des affaires sociales, devra faire face à des critiques tant à gauche que dans son propre parti, et certains élus UDC expriment leur étonnement face à la décision du gouvernement.

Des arguments en faveur de l’accueil et des réserves budgétaires

Plusieurs acteurs estiment que ces mineurs n’ont rien demandé et se trouvent blessés, ce qui fonde un devoir d’assistance selon eux. Si les finances cantonales posent question, l’idée n’est pas de réduire l’aide, car il faut répondre à une situation humanitaire sans porter l’effort budgétaire sur ce dossier.

Proposition d’organisation et sécurité

Le député UDC Stéphane Peiry se dit favorable à l’accueil, mais propose qu’un seul accompagnant accompagne chaque enfant pour des raisons de sécurité.

Réactions internes et pressions partisanes

En coulisses, les critiques s’intensifient. Un élu UDC affirme que la décision est mal perçue et met en cause la ligne politique suivie par le conseiller d’État, avec des spéculations sur l’avenir politique et une possible remise en cause de son engagement. Certains estiment que l’avenir de Demierre dépendra d’un alignement plus net sur la ligne de l’UDC.

Opposition et exigences du Centre

Du côté du Centre, l’ancienne formation PDC a adopté une résolution soutenue par Christian Clément et un député Vert, appelant Fribourg à faire mieux sur ce dossier. Bien que non contraignante, ce texte pourrait influencer l’exercice du pouvoir si le Grand Conseil l’approuve largement dans les prochaines semaines.

Soutien et dynamique au Grand Conseil

Le PLR apparaît comme le principal soutien à Demierre parmi les formations consultées. Le chef de groupe libéral-radical et plusieurs députés soulignent la nécessité de clarifier les coûts et les modalités d’accueil, tout en restant ouverts à une aide locale plutôt qu’à une arrivée sur le territoire.

Conclusion et perspectives

En définitive, le soutien le plus marqué à Philippe Demierre provient du PLR, tandis que la majorité des députés privilégie en pratique l’aide sur place. L’avenir de ce dossier dépendra de l’évolution des positions au Grand Conseil et des précisions budgétaires apportées par l’exécutif.