Autopen et décrets présidentiels : que révèle l’enquête de la Chambre sur Joe Biden

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Contexte et accusations portées par la commission de la Chambre

Une commission d oversight de la Chambre des représentants, dominée par les Républicains, affirme que certains décrets et actes exécutifs du mandat de Joe Biden auraient pu être validés sans intervention personnelle du président. Selon Politico, mardi, la commission a demandé au Ministère de la Justice d’enquêter sur plusieurs actes signés durant la présidence démocrate.

Dans son rapport, les auteurs soutiennent que certains documents officiels auraient été approuvés à l’aide d’un dispositif de signature automatique, et que rien ne prouve que Biden ait personnellement donné son accord. L’autopen est un appareil capable de reproduire la signature d’une personne et il est utilisé à la Maison-Blanche pour des documents administratifs ou protocolaires.

Les élus républicains estiment toutefois que son utilisation pour des décisions majeures, comme des pardons présidentiels, pose un problème. « Certaines actions exécutives prises durant le mandat de Joe Biden pourraient être illégitimes s’il ne les a pas personnellement autorisées », peut-on lire dans le rapport.

Comprendre l’autopen et le cadre de son utilisation

Selon le rapport, des lacunes importantes existent dans la chaîne de traçabilité et il est possible que des actions aient été prises sans l’aval direct du président. L’autopen, dispositif permettant de reproduire une signature, est une pratique administrative employée par plusieurs administrations pour des actes non controversés.

Les partisans de la Chambre insistent sur le fait que l’existence d’un tel procédé pour des décisions majeures mérite examen, et que la question porte sur la conformité des actes signés avec l’autorisation présidentielle réelle.

Réactions et enjeux politiques

Réactions de l’administration Biden

Pour l’administration Biden, ces accusations n’apportent pas de preuve crédible et les responsables soutiennent que le président a approuvé chaque décision importante. Ils rappellent également que l’utilisation de l’autopen est légale et que d’autres présidents ont eu recours à cet outil dans le passé.

Enjeux juridiques et risques de précédent

Plusieurs juristes avertissent que remettre en cause ce procédé pourrait créer un précédent problématique, en raison d’une pratique administrative largement établie depuis des décennies.

Contexte et portée médiatique

L’opération s’inscrit dans un climat politique particulièrement tendu à Washington. Pour les Républicains, le rapport réactive le débat sur la transparence et la capacité de Joe Biden à assurer ses fonctions jusqu’au terme de son mandat. Cette thématique est également soutenue par deux figures majeures du journalisme, qui ont publié au printemps dernier unouvrage sur ce sujet.

Cependant, le rapport ne fournit pas de preuve concrète que le président n’était pas en état normal ou qu’il n’avait pas validé personnellement les actes concernés. Le Ministère de la Justice n’a pas encore commenté la demande d’enquête.

Déclarations de Biden et référence médiatique

Selon le New York Post, Joe Biden s’était défendu en juin 2025, affirmant avoir pris les décisions pendant sa présidence et que les grâces, décrets, lois et proclamations relevaient de son autorité; toute accusation contraire serait sans fondement.