Contexte et découverte des faits
Le corps d’une femme âgée de 89 ans a été découvert le 12 juillet 2015 dans son logement situé à La Ferté-Gaucher, en Seine-et-Marne. Les premières constatations médicales évoquaient des blessures et des traumatismes laissant présumer un homicide et potentiellement un viol.
Enquête et premiers éléments
La cellule chargée de l’enquête, la section de recherches de la gendarmerie de Paris, a mobilisé de nombreuses expertises médico-légales, génétiques et comportementales. Un premier suspect a été mis en examen en 2019 et remis en liberté en 2020, l’ADN du mis en cause n’ayant pas été retrouvé sur le gilet ensanglanté découvert près du corps.
Identification du nouveau suspect et éléments d’identification
En avril 2024, un rapprochement via le fichier national des empreintes génétiques (Fnaeg) a permis d’identifier un homme né en 1986, dont l’ADN avait été prélevé lors d’une garde à vue pour violences conjugales. Le parquet précise qu’à l’époque des faits il résidait chez sa mère à La Ferté-Gaucher et que l’une de ses arrière-grand-mères avait séjourné dans le même établissement que celui où les faits avaient été commis.
Interpellation et aveux
Interpellé lundi, l’homme a reconnu les faits en garde à vue, évoquant une consommation excessive d’alcool et précisant avoir été animé pendant plusieurs semaines par l’idée de violer quelqu’un.
Déroulé évoqué des faits
Selon le procureur, il aurait raconté avoir porté de nombreux coups de poing et de pied à la victime, avant de l’étouffer à l’aide d’un coussin et d’une couverture, puis d’avoir commis des actes de viol à l’aide de la canne de la victime, alors que celle-ci était décédée.
Procédure et détention
Présenté mercredi à un juge d’instruction, l’homme a été mis en examen pour homicide volontaire précédé, accompagné ou suivi de viol, ainsi que pour viol sur personne vulnérable. Il a été placé en détention provisoire.
