Violences sexuelles à Mazan : le seul accusé du procès en appel condamné à 10 ans avec suivi sociojudiciaire

Monde

DÉNOUEMENT D’UN PROCÈS EMBLÉMATIQUE

Un seul accusé était à la barre lors du procès en appel des viols de Mazan. Il a été condamné à 10 années de réclusion, assorties d’un suivi sociojudiciaire et d’une injonction de soins pendant cinq ans, selon le président de la Cour d’assises d’appel du Gard, après près de trois heures de délibéré et quatre jours d’audience pour ce nouveau procès.

Portrait du déroulement et du contexte

Cette affaire, qui avait suscité un retentissement international, oppose Gisèle Pelicot à l’un de ses agresseurs, un ex-ouvrier âgé de 44 ans et seul à avoir maintenu son appel contre sa condamnation. Selon l’avocat de la victime, il aurait pensé participer à une soirée libertine consentie et s’estime « piégé » par Dominique Pelicot, mari de la victime.

Initialement condamné en première instance à 9 ans de prison, l’accusé pouvait encourir jusqu’à 20 ans dans le cadre du procès en appel, très médiatisé. Il y a un an, l’affaire avait suscité un vaste retentissement et était devenue, par son ampleur et la volonté de la victime de la rendre publique, un procès symbolique en matière de violences sexuelles, de consentement et de soumission chimique.