Bancs arc-en-ciel à Lausanne: vandalisme et débat sur la diversité dès l’inauguration

Vaud

Contexte et objectifs du projet

Le dispositif « bancs arc-en-ciel et trans » résulte de deux années de collaboration entre les services municipaux de Lausanne. Son objectif est de rendre visible la diversité dans l’espace public et de lutter contre toutes les formes d’exclusion.

Inauguration et premiers incidents

Lors de l’inauguration de onze nouveaux bancs publics affichant les couleurs LGBTQ, mardi, des militants queer ont projeté de la farine sur le visage du conseiller municipal Pierre-Antoine Hildbrand, qui a été accusé de « pinkwashing ».

Une lectrice a ensuite constaté qu’au moins l’un de ces bancs avait été vandalisé à Montbenon, ce qui a été décrit comme une opération de « neutralisation » consistant à recouvrir le banc d’une couche de peinture blanche.

« Visiblement, les couleurs arc-en-ciel sont insupportables à certaines personnes », a déclaré Pierre-Antoine Hildbrand, conseiller municipal PLR à Lausanne.

Évolutions et questions en suspens

Reste à savoir si ce coup a été commis une nouvelle fois par des activistes LGBTQ ou s’il s’agit d’un acte homophobe ou transphobe. Les autorités lausannoises ont déploré le geste et ont déjà remplacé le banc concerné.

Le maire adjoint rappelle que le dialogue ne se construit pas par le vandalisme et souligne la valeur des outils démocratiques disponibles dans le pays pour faire entendre les voix de chacun.

Cadre du projet et enjeux

Pour rappel, le projet de bancs arc-en-ciel et trans est le fruit de deux années de travail interservices. Il vise à affirmer l’inclusion et à combattre toute forme d’exclusion dans l’espace public lausannois.