Signals préoccupants dans la brigade canine
Il y a environ un an, plusieurs membres de la brigade canine ont fait remonter des témoignages à la police, évoquant un climat interne qualifié d’”extrêmement malsain”. Selon un article du “Courrier”, ces récits mentionnent des cas de harcèlement moral (mobbing), ainsi que des propos à connotation sexiste, homophobe et parfois raciste.
Des agents ciblés selon leur identité
Des sources évoquent notamment que certaines agentes homosexuelles seraient particulièrment visées, parfois sous l’effet de comportements venant de la hiérarchie. Plus globalement, la totalité des femmes de cette unité seraient touchées par des commentaires jugés discriminatoires.
Un suivi judiciaire et institutionnel en suspens
Une enquête interne a été engagée cet été afin d’éclaircir ces allégations. Néanmoins, elle semblerait pour l’instant en pause, d’après les informations relayées par le “Courrier”. Par ailleurs, des initiatives visant à instaurer un dialogue auraient été suivies de ce qui est perçu comme des mesures de représailles, selon certaines sources.
La commandante de la brigade a pour sa part indiqué qu’elle attend un rapport détaillé sur ces faits présumés avant de se prononcer officiellement.
Contexte plus large : réactions des forces de l’ordre cantonales
Dans un contexte plus large, la police municipale de Lausanne fait face à des critiques récentes, notamment à la suite d’un rapport mettant en lumière des problèmes persistants de racisme et de propos discriminatoires au sein de ses services. En parallèle, les autorités cantonales, responsables des forces de l’ordre autour du lac, affirment prendre ces questions très au sérieux et agir avec rapidité.
Selon eux, plusieurs dispositifs de prévention ont été instaurés à différents niveaux afin de mieux gérer ces problématiques.
(dra)
